La femme
Nulle part le coran ne mentionne une supériorité stricte de l’homme sur la femme, à moins que le texte du coran n’ait été pauvrement traduit en Français. Le coran indique clairement que la seule base de supériorité est la piété et la droiture, non le genre, la race, la couleur ou la richesse”.
L'idée de consacrer toute une categorie à la femme, c'est que lors d'une discution avec l'un de mes collègues sur la relgion et le droit de la femme en islam, j'ai eu le plaisir de l'entendre dire une phrase qui m a toucher émormement. Textuellement il a dit " pour mieux connaitre l'islam je me suis acheté un coran et en lisant ce dernier, j'ai vu que la femme en islam a plus de liberté que la femme occidentale." une réalité qui sort de la bouche d'un mécréant et encore un témoignage en faveur de l'islam.
Avant de développer mon sujet sur la femme, je voudrais faire juste un rappel d'histoire:
1804 : sous Napoléon : la femme qui se mariait devait laisser ses biens chez son mari.
1838 : Première école pour femmes.
1842 : Les femmes sont autorisés à exercer la médecine.
1897 : La femme peut être légalement témoin.
1924 : reconnaissance égalitaire avec l’homme du baccalauréat féminin.
1944 : les citoyennes qui le sont depuis 1789 sont autorisées à voter.
A côte de ca la femme musulmane a été toujour considérée comme un être humain , il y a 14 siecles de ca, avec l'arrivée de L'islam elle a eu toujour le droit de voter, d'étudier, de témoigner d'hérité et de vivre pleinement ses droits comme un homme. alors à vous de comparer et de juger par la suite...............
L'image que nous avons de la femme musulmane. c 'est l'image d'une femme qui est esclave et asservie par l'homme, n'a pas le droit de sortir, n'est utile qu'à s'occuper des enfants et de la tenue de la maison, n'a pas le droit de travailler, n'a pas le droit d'étudier; bref elle est réduite à rien et elle est exclue de toute vie sociale.
Voici ce que l'on entend souvent sur la femme musulmane ou plus précisément sur la vision que l'on a de la femme en islam. Si cela s'était avéré exact, la communauté musulmane ne connaîtrait ni cet essor, ni des femmes de différentes confessions ou sans religion se convertir à l'Islam. Car soyons logique, qui aurait envie de choisir une telle vie; à savoir enfermée, esclave d'un mari despote, dévalorisée, ignorée, coupée totalement du monde ?
Qui aurait envie de rentrer dans une religion qui réduirait un être humain à une inexistence totale ?
Les mots pèsent lourds et déforment une réalité si lointaine. Comme il est incroyable de constater les ravages que peuvent faire un regard, une idée reçue dépourvus de toute recherches complémentaires ! ! !
Et pourtant, au delà de ce que les médias veulent faire croire, au delà de ces mots tels que intégrisme, islamisme, tchador et bien d'autres encore, il me semble nécessaire d'approfondir le sujet et de voir qui est réellement la femme musulmane. Car contrairement à ce que beaucoup peuvent penser, cette femme est libre, joyeuse et fière d'être ce qu'elle est.
C'est pourquoi , je vous invite à entrer dans cette page en laissant pour quelques instants de côté vos préjugés,votre subjectivité et ouvrir vos yeux ,et pourquoi pas aussi vos cœurs.
Ainsi, à travers cette page, je prie Dieu de m'aider à faire tomber des idées reçues et je le remercie (al hamdu lillah) de m'encourager dans cette entreprise en espérant la mener à bien, Incha'Allah.
Contrairement à l'idée communément admise en Occident, selon laquelle la femme musulmane est maltraitée et méprisée, on peut affirmer que l'Islam a en fait donné à la femme, tant sur le plan spirituel que sur le plan communautaire, un statut jamais égalé par aucune autre société humaine jusqu'à nos jours.
Sur le plan spirituel d'abord, en la considérant comme une créature semblable en tout point à l'homme.
Dieu dit :" O hommes ! Craignez votre Seigneur qui vous a crées d'un seul être, et qui ,de celui-ci crée son épouse et qui fit naître de leur union un grand nombre d'hommes et de femmes "(Coran,4 ;1)
Alors qu'au Moyen Age encore, des doctes théologiens s'interrogeaient pour savoir si la femme avait une âme - car n'est - elle pas l'origine du mal sur terre ?- ou si elle pouvait espérer avoir accès au Paradis - car ne s'associe-t-elle pas au serpent ? …-, le Coran affirmait au VIIe siècle l'origine commune du couple, et son identité spirituelle. La femme est ainsi responsable de ses actes et seule elle aura à en rendre compte devant Dieu :
- " En vérité, Je ne laisse pas perdre l'œuvre de celui qui agit bien ,qu'il soit homme ou femme. Vous êtes issus les uns des autres "(Coran, 3 ;195)
- " Certes, Nous assurerons une Vie Agréable à tout croyant, homme ou femme, qui fait le bien "(Coran,16 ;97)
- D'après Ibn Abbas, des femmes posèrent au Prophète(BSDL)la question suivante:
" Pourquoi Dieu mentionne t-Il dans le Coran les croyants et ne mentionne t-Il pas les croyantes ? "La réponse se fit sous la forme du verset suivant, indiquant que les hommes et les femmes ont les mêmes devoirs vis-à-vis de leur Créateur unique :" Oui, ceux qui sont soumis a Dieu et celles qui Lui sont soumises ,les croyants et les croyantes, les hommes pieux et les femmes pieuses ,les hommes sincères et les femmes sincères, les hommes patients et les femmes patientes ,les hommes et les femmes qui redoutent Dieu ,les hommes et les femmes qui font l'aumône ,les hommes et les femmes qui jeûnent, les hommes chastes et les femmes chastes ,les hommes et les femmes qui invoquent souvent le nom de Dieu(à tous et à toutes) a réservé(Son) Pardon et une Magnifique Récompense "(Coran,33 ;35)
Et ce Dieu, qui ne dédaignait pas de satisfaire ainsi les revendications de ces femmes, face à une société où elles étaient, avant l'Islam, le plus souvent méprisées, ce Dieu ne refusait pas non plus d'écouter leurs plaintes, et même au besoin de venir à leur secours !
Dans le contexte d'une société mecquoise où la femme jouait un rôle plus que secondaire, n'est - il pas étonnant de voir un chapitre du Coran s'intituler du nom de Marie (Mariam) ? Ce nom qui d'ailleurs est mentionné pas moins de 34 fois dans le Coran ? Dieu dit :
" Et lorsque les Anges dirent ; " O Marie ! Dieu t'a élue, t'a purifié et t'a élu au-dessus des femmes des mondes. " "(Coran, 3 ;42)
C'est ainsi que la mère de Jésus devint pour les Arabes un modèle de pureté.
Sur le plan communautaire, l'Islam a accompli une véritable révolution culturelle et sociable. Il a clairement indiqué quelle devait être, dans la société, la place des jeunes filles,des Epouses et des mères.
En ce qui concerne les jeunes filles d'abord : il existait en effet dans l'Arabie pré-islamique une coutume qui consistait à enterrer vives les filles en bas âge, par crainte de la pauvreté-car c'était une bouche de plus à nourrir-ou encore parce que la naissance d'une fille était considérée comme une honte :
" Lorsqu'on annonce à l'un d'eux la naissance d'une fille, son visage s'assombrit,il suffoque,il se tient à l'écart,loin des gens,à cause du malheur qui lui a été annoncé.Va-t-il conserver cette enfant, malgré sa honte,ou bien l'enfouira-t-il dans la poussière ? Leur jugement n'est_il pas détestable ? "(Coran, 16 ;58-59.Voir aussi 43 ; 17)
L'Islam a aboli cette pratique, la condamnant sévèrement :
" Et lorsqu'on demandera à la fille enterrée vivante-pour quel crime a-t-elle été tuée ? "(Coran,81 ; 8-9)
Au jour du Jugement Dernier, rien donc ne viendra justifier cet homicide.
Par son attitude, le Prophète(BSDL) n'a lui même pas manqué une occasion de contrecarrer les préjugés des Arabes. Ainsi, le voit-on accomplir la prière en portant à son cou sa petite fille Oumama. Un savant musulman, Al-Fakihani,affirme en commentant ce geste :
" C'est comme si la secrète intention du Prophète(BSDL), en portant Oumama, était de briser l'habitude qu'avaient les Arabes de détester les filles "
La prière étant l'acte le plus noble du croyant, et aussi le plus pur,comment mieux faire comprendre en effet aux Arabes la haute place que désormais leurs enfants devaient occuper dans leurs cœurs, que par ce geste symbolique ?
Abu Huraira rapporte que le Prophète(BSDL) embrassa son petit-fils Al-Hasan alors qu'il y avait chez lui Al-Aqra'Ibn Habis. Al-Aqra dit alors : " J'ai dix enfants et jamais je n'en ai embrassé un ". L'Envoyé de Dieu(BSDL) le regarda alors et lui dit : " Qui ne fait pas miséricorde, il ne lui est pas fait miséricorde "(Al-Bukhari,Muslim).C'est ainsi que le Prophète(BSDL) recommandait aux croyants d'être doux et bons envers leurs enfants
Les parents ne doivent pas montrer leur préférences pour l'un de leurs enfants sur les autres. Ils doivent être équitables en tout point avec les garçons et les filles. Le Prophète(BSDL) a dit :
" Celui qui a une fille et qui ne l'enterre pas vive, qui ne l'insulte pas,et qui ne favorise pas son fils sur elle,Dieu le fera entrer au Paradis "(Ahmad Ibn Hanbal)
Garçons et filles ont droit au même amour. Cette équité, qui place chacun des enfants sur le même pied d'égalité dans le cadre familial, il faudra attendre dix siècles pour qu'elle se réalise en Occident. Jusqu'au XVIIe siècle en effet,on considérait qu'il était anormal d'avantager un fils,généralement l'aîné :
" Le privilège de l'enfant avantagé par sa primogéniture ou par le choix de ses parents, se trouve à la base de la société familiale de la fin du Moyen Age au XVIIe siècle, mais au XVIIIe siècle exclu.En effet, dès la seconde moitié du XVIIe, les moralistes éducateurs contestent la légitimité de cette pratique, parce qu'elle nuit à l'équité, parce qu'elle répugne à un sentiment nouveau d'égalité du droit à l'affection familiale et aussi parce qu'elle s'accompagne d'un usage profane des bénéfices ecclesiastiques, et que ces moralistes sont aussi des réformateurs religieux. Un chapitre du traité de Varet "De l'éducation des enfants ", publié en 1666,est consacré à l'égalité qu'il faut garder entre les enfants. "